El Diez, un restaurant franco-argentin à Toulouse

1 Avril 2014 , Rédigé par Alexandra Foissac Publié dans #société

©El Diez

Un air d’Argentine dans l’assiette au El Diez, à Toulouse : Une nouvelle adresse aux saveurs et aux couleurs du drapeau bleu argentin au cœur de la ville rose.

Envie de partir en Argentine ? Des images de Patagonie et de grandes étendues à l’esprit ? Les maisons colorées et l’ambiance festive de Buenos Aires, l’esprit gaucho et un air de tango en tête ? Et surtout, des envies d’asado et de vins de Mendoza ?

En attendant de partir dans ce beau pays, les Toulousains peuvent consoler leurs papilles au El Diez, dernier-né des restaurants à thème de la ville rose. Ici, la déco et les murs sont bleus, en hommage au drapeau national et le nom fait référence au numéro de maillot de la gloire footballistique nationale, un certain Diego. Mais qu’importe que vous n’aimiez pas le foot, ici c’est pour les empanadas et le bœuf argentin que l’on vient !

Ce restaurant, c’est Grégoire, trentenaire franco-argentin et fin connaisseur des nuits toulousaines, qui l’a imaginé. En souvenir de ses vacances d’enfance et d’adolescence dans le beau pays de sa famille maternelle. Mais pour ne pas fâcher père et mère, Grégoire (avec son associé) a opté pour un restaurant qui fait la part belle à sa double origine et à sa double culture culinaire : celles du bistrot à la française et de l’asado à l’argentine. C’est donc en ce début d’année 2014 qu’est né le El Diez, en plein cœur du quartier des Carmes.

A midi, le restaurant franco-argentin reste donc une cantine de quartiers et d’habitués, et propose une carte brasserie goûteusement encanaillée de quelques pièces de viande argentine. Les commerçants et avocats de la rue ont, paraît-il, déjà bien repéré l’entrecôte et le café gourmand (tiramisu au dulce de leche et un petit alfajores pour la route…).

Le soir, l’ambiance change, et renoue avec les heures de gloire de l’ancien Classico (bar bien connu du quartier des Carmes) dont il a pris la place et El Diez se mue en bar à tapas sur fond de techno, et parfois, de tango.

Au menu, des empanadas variées et authentiques : carnes, atun, choriempa (une sorte de saucisse épicée de bœuf et de porc). Ou plus originales, comme les empanadas canard-foie gras, ou Saint Jacques-basilic. Du choripan (hot-dog argentin) ou du provoleta (fromage, tomates). Des brochettes aussi, de bœuf bien sûr, tendres à souhait, et à la carte, on retrouve le fameux bœuf dans tous ses états : l’incontournable entrecôte, cuite à la pierre volcanique, épaisse, moelleuse, mais aussi un carpaccio, un effiloché, un burger argentin ou une recette traditionnelle façon rôti de « matambre »…

Alors pourquoi le bœuf argentin est-il si bon ? Peut-être parce qu’il est coupé différemment ? Au El Diez, on importe en direct une centaine de kilos par semaine d’une viande découpée là-bas et issue de vaches qui sont en liberté et, par conséquent, ne fabriquent pas de gras. Bref, ici, l’entrecôte ne ressemble pas à la traditionnelle entrecôte (très persillée et parfois trop fine) – frites à la française !

S’il reste un peu de place pour le dessert, il y a les pâtisseries maison et les alfajores (maison aussi) au comptoir. Et aussi, pour accompagner tout cela, un cocktail maison. Ou une bière, la Quilmes par exemple, sacrée bière de Buenos Aires. Pas d’impasse non plus sur la carte des vins, qui présente une (encore petite) sélection de vins rouges argentins, de Mendoza et Salta notamment, alors que les vins blancs sont essentiellement européens.

En résumé, pour les Toulousains et pour les amateurs de viande et en attendant de s’envoler pour Buenos Aires, le El Diez est une savoureuse étape initiatique à la roborative cuisine argentine !

Alexandra Foissac

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